À l’heure actuelle, il n’y a pas beaucoup de choix! Nous travaillons toujours à la création et au téléchargement d’autres scénarios. Si vous avez plusieurs scénarios parmi lesquels choisir, vous voudrez réfléchir à votre objectif. Si vous essayez de vous préparer à un scénario avec de multiples victimes, vous voudrez peut-être choisir un scénario comportant de nombreux décès. Si le scénario qui présente le plus grand risque vous intéresse, vous voudrez en choisir un qui est à la fois probable et relativement lourd de conséquences. Si vous avez des questions précises sur un scénario, veuillez communiquer avec nous.
Oui! D’autres scénarios suivront bientôt. S’il n’y a rien dans votre région, nous vous suggérons d’examiner la page du site Web sur le risque sismique probabiliste. Vous y trouverez d’excellents renseignements sur le classement de votre collectivité en ce qui a trait au risque sismique et sur les répercussions auxquelles vous pouvez vous attendre pour diverses périodes lorsque vous examinez tous les scénarios de séisme possibles.
Bien que nous ayons une grande confiance dans la possibilité de ces scénarios de séisme, nous avons une faible confiance dans leur probabilité. Nous n’en savons pas assez sur la fréquence à laquelle la plupart des sources sismiques du Canada provoquent des ruptures sismiques pour pouvoir confirmer avec certitude la probabilité de ces ruptures. En utilisant les séismes enregistrés, nous avons une bonne compréhension de la fréquence à laquelle des séismes d’une certaine ampleur se produiront dans une grande région, mais il est difficile de quantifier la probabilité d’un scénario particulier.
Pour comprendre la probabilité de secousses, vous pouvez comparer les secousses du scénario que vous examinez à celles attendues par l’outil sur les aléas sismiques du Code national du bâtiment du Canada. L’outil vous montrera la probabilité de vivre des secousses de cette magnitude à votre lieu d’intérêt. Bien que cet exercice ne vous permette pas de déterminer directement la probabilité du scénario de séisme, il vous renseignera sur la probabilité de vivre des secousses de la magnitude prévue par le scénario à votre lieu d’intérêt (qui pourrait provenir du scénario de séisme que vous examinez, ou d’autres scénarios). Il s’agit d’informations précieuses pour comprendre la probabilité des séismes.
Le nombre annuel moyen de décès est le nombre prévu de victimes de séismes qui pourraient survenir au fil du temps, exprimé en moyenne par année. On ne s’attend pas à ce qu’il y ait des victimes de séismes chaque année, mais plutôt au cours d’un séisme, et cette valeur représente le nombre total de victimes annualisé sur une année. L’examen des valeurs sur une période donnée (comme un an ou 50 ans) nous aide à comprendre les répercussions et à les comparer plus facilement à celles d’autres aléas plus courants comme les inondations.
Il s’agit de la probabilité qu’un bâtiment donné soit endommagé sur une période de 50 ans. Les probabilités de dommages légers, modérés ou importants et de perte totale ou d’effondrement de bâtiments sont fournies, et chacun de ces états de dommages comporte des descriptions précises – consultez le dictionnaire de données ou la FAQ sur les données d’exposition plus bas.
La probabilité de dommages correspond également à la proportion de bâtiments dans la région qui devrait subir des dommages sur une période de 50 ans. Donc, le chiffre nous dit aussi combien de bâtiments de la région pourraient subir un état de dommages donné en 50 ans.
Une courbe de dépassement des pertes affiche les pertes économiques découlant des séismes qui pourraient être subies ou dépassées au cours d’une période donnée. Ces courbes sont tracées sur un diagramme où l’axe des x correspond aux pertes économiques, et l’axe des y, à la période, aussi appelée « périodicité ». Les courbes de dépassement des pertes représentent les pertes économiques pour les bâtiments et leur contenu, et toutes les valeurs sont en dollars canadiens de 2019. Trois droites illustrent la plage des valeurs potentielles – la valeur « moyenne » représente la moyenne de toutes les estimations, et les valeurs de 5 % et de 95 % correspondent aux estimations supérieures et inférieures.
Chaque « zone habitée » et chaque subdivision de recensement au Canada se voit attribuer deux cotes de risque sismique, soit une cote d’effet total et une cote d’effet en pourcentage. Les deux représentent le risque relatif d’une collectivité par rapport à celui de l’ensemble des autres collectivités au Canada, mais en illustrent des aspects différents. La cote de risque d’effet total indique comment l’effet total dans votre collectivité se compare à l’effet total prévu pour d’autres collectivités au Canada. Selon cette cote, les collectivités les plus importantes ou les plus densément peuplées des zones sismiques présentent donc le risque total le plus élevé.
La cote d’effet en pourcentage précise comment l’effet en pourcentage dans cette région se compare à l’effet en pourcentage prévu pour d’autres collectivités au Canada. Par exemple, on attribue à Toronto une cote de risque total très élevée, car sa densité élevée signifie que les séismes pourraient y avoir des conséquences importantes au fil du temps par rapport aux zones moins denses. Cependant, on attribue à Toronto une cote de risque d’effet en pourcentage modérée, car les séismes qui pourraient toucher Toronto ne devraient pas être très forts et auraient des conséquences limitées par rapport à sa taille – une partie relativement petite des ensembles résidentiels de Toronto serait touchée. Selon la cote d’effet en pourcentage, de nombreuses petites collectivités présentent un risque élevé, car un pourcentage relativement élevé de leur ensemble résidentiel total devrait être touché par les secousses.
Les données sur les bâtiments sont fondées sur les statistiques sur la population et les habitations déclarées dans le recensement de 2016, un inventaire national des entreprises et des modèles nationaux des caractéristiques des bâtiments. Vous trouverez ici un résumé technique expliquant comment ces données ont été générées. Les données sur les bâtiments sont fournies à l’échelle de l’îlot de diffusion. Tous les coûts sont déclarés en dollars de 2019.
Pour RiskProfiler, les régions de recensement ont été affinées en fonction des régions où les gens vivent, appelées « zones habitées ». Par exemple, elles ont été précisées pour montrer que les gens ne vivent pas dans des zones comme des parcs, des chaînes de montagnes ou des lacs, ce qui améliore l’exactitude de l’évaluation, surtout dans les régions à faible densité de population ou à répartition variable de la population, mais signifie aussi qu’à certains endroits sur la carte, comme au Yukon, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, on dirait qu’il n’y a pas de données pour certaines parties des territoires. Des renseignements sur les risques sismiques existent dans ces régions, mais ils ne sont présentés que pour les zones habitées.
Les données sont tirées du recensement de 2016. Nous espérons les actualiser bientôt avec les données du recensement de 2021.
L’évaluation du risque probabiliste de RiskProfiler intègre un indice de vulnérabilité sociale élaboré par Ressources naturelles Canada. La capacité et la vulnérabilité sociale d’une collectivité ou d’un quartier sont impossibles à représenter pleinement au moyen d’un indice, et la contribution de la collectivité est nécessaire pour caractériser avec précision son risque unique. L’indice de vulnérabilité sociale est inclus pour tenir compte d’un aspect des répercussions sociales, et devrait être utilisé dans la prise de décisions parallèlement à la contribution de la collectivité. Vous trouverez un lien vers un document décrivant l’indice dans la section Documentation supplémentaire.
Un schéma d’arrondissement a été suivi pour arrondir les valeurs en fonction des chiffres significatifs et de la signification des données. Le schéma d’arrondissement a été élaboré pour refléter la précision des valeurs calculées. Par exemple, les valeurs en dollars ont été arrondies de façon à ce que les valeurs inférieures à 1000 soient indiquées comme étant inférieures à 1000 et à ce que les valeurs supérieures à 1000 soient arrondies à deux chiffres significatifs. Pour le dénombrement des blessures ou des dommages aux bâtiments, les valeurs inférieures à 1 sont indiquées par 0, les valeurs comprises entre 1 et 10 sont indiquées par <10, et les valeurs supérieures à 10 sont indiquées par deux chiffres significatifs. Les débris liés à une catastrophe suivent un schéma semblable au seuil de 100 utilisé. Pour les données probabilistes, les valeurs inférieures à 0,01 sont indiquées par un chiffre significatif, et les valeurs supérieures à 0,01 sont indiquées par deux chiffres significatifs.
L’arrondissement a été effectué pour faciliter l’affichage et la compréhension des données. Pour effectuer d’autres calculs, veuillez utiliser des valeurs non arrondies en tenant compte de leur précision. Pour obtenir les valeurs non arrondies, veuillez télécharger les données originales.
Les différents degrés de dommages aux bâtiments sont définis par la Federal Emergency Management Agency des États-Unis à la section 5.3.3.1 du HAZUS Earthquake Model Technical Manual (version 4.2), et peuvent être résumés comme suit.
Les dommages légers sont surtout de petites fissures et un léger glissement des boulons. Les bâtiments légèrement endommagés sont encore habitables et pourraient même ne pas nécessiter de réparations s’ils sont sous-assurés ou si leur franchise est élevée.
Les dommages modérés sont caractérisés par des fissures diagonales, et de plus grandes fissures sont attendues sur les murs dotés d’ouvertures de porte ou de fenêtre. Ces bâtiments sont encore habitables.
Les dommages importants comprennent une modification importante de la forme et de la structure du bâtiment, ce qui peut comprendre un effondrement partiel. Ces bâtiments peuvent être habitables sous certaines conditions. Les dommages peuvent comprendre de grosses fissures diagonales traversant le mur, des murs visiblement déformés, de grands déplacements latéraux, des briques manquantes ou un effondrement du bâtiment depuis ses supports ou ses ancrages.
Un bâtiment complètement détruit est devenu dangereusement instable ou s’est effondré. Il est probable qu’il y ait des murs, des poutres, des colonnes, des ancrages ou des joints défaillants, ainsi que d’importants déplacements latéraux permanents. Les bâtiments effondrés ne sont qu’une fraction des bâtiments entièrement détruits.
Les blessures présentées dans RiskProfiler sont celles subies durant le jour. Les utilisateurs expérimentés peuvent télécharger l’ensemble de données complet pour explorer les blessures de nuit et les temps de déplacement. Comme pour les différents types de dommages aux bâtiments, les différentes classifications des blessures sont définies par la Federal Emergency Management Agency des États-Unis à la section 12.1.1 du HAZUS Earthquake Model Technical Manual (version 4.2), et peuvent être résumées comme suit.
Blessures nécessitant des premiers soins pendant la journée – nombre de personnes qui devraient recevoir des premiers soins de base (degré de gravité 1) dans le scénario de séisme s’il survient pendant la journée.
Blessures nécessitant des soins non intensifs à l’hôpital pendant la journée – nombre de personnes qui devraient subir des blessures ne mettant pas la vie en danger, mais nécessitant un traitement médical spécialisé (degré de gravité 2) dans le scénario de séisme s’il survient pendant la journée.
Blessures nécessitant des soins intensifs à l’hôpital pendant la journée – nombre de personnes qui devraient subir des blessures mettant la vie en danger et nécessitant une admission à l’hôpital (degré de gravité 3) dans le scénario de séisme s’il survient pendant la journée.
Nombre de décès et de personnes prisonnières pendant la journée – nombre prévu de décès et de personnes prisonnières causés par la destruction complète ou l’affaissement de bâtiments (degré de gravité 4) dans le scénario de séisme s’il se produit pendant la journée.
Les estimations des pertes économiques pour les bâtiments comprennent les pertes des éléments structuraux et non structuraux d’un bâtiment. Les pertes économiques sont liées au bâtiment et à son contenu. Les pertes liées au temps de perturbation, aux dommages aux infrastructures ou aux risques secondaires ne sont pas incluses.
Toutes les estimations des pertes financières sont en dollars de 2019.
Les modèles de risque sismique comportent de nombreuses sources d’incertitude, qui peuvent être liées à des aspects que nous ne pouvons jamais restreindre à l’avance, comme l’ampleur d’un séisme, l’endroit où il se produira et l’heure de la journée où il se produira. Il y a aussi des incertitudes dans notre modèle qui peuvent être liées au fait de ne pas avoir encore suffisamment de données sur une certaine zone sismique ou sur le rendement d’un bâtiment donné. Nous essayons de gérer ces incertitudes en exécutant de nombreuses versions de chaque modèle et en présentant les résultats moyens.
Si vous le souhaitez et avez des capacités en systèmes d’information géographique (SIG), vous pouvez télécharger les résultats de l’évaluation du risque probabiliste pour examiner nos valeurs du 5e et du 95e centiles, afin d’avoir une idée de l’éventail des résultats plausibles.
Si cette modélisation ne correspond pas à vos attentes pour votre région et que vous voulez savoir pourquoi, faites-le-nous savoir. C’est probablement parce que RiskProfiler utilise des renseignements sur l’exposition ou des scénarios de séisme différents de ceux que vous utilisez. RiskProfiler utilise peut-être de l’information à jour, ou vous avez peut-être une modélisation plus locale – communiquez avec nous pour en discuter.
Nous utilisons les géométries du recensement canadien dans notre modèle. Dans le Nord, en particulier, les géométries de recensement sont divisées en de très grands îlots ruraux, les collectivités étant regroupées en îlots distincts et relativement petits. S’il n’y a pas de bâtiment dans ces grands blocs ruraux, alors aucun résultat ne s’affiche sur notre carte, de sorte qu’il peut sembler qu’il n’y a pas de données pour une grande région. La première étape consiste à essayer de zoomer sur votre collectivité, pour voir si sa petite taille explique qu’il était difficile de la voir à l’échelle nationale.
Comme nous l’avons mentionné dans notre déclaration d’utilisation prévue et notre avertissement, notre modèle d’exposition se veut représentatif. Il ne s’agit donc pas d’un levé bâtiment par bâtiment, mais bien d’une estimation statistique des bâtiments de la région. Il est possible que, malheureusement, nous ayons oublié des petites collectivités ou des bâtiments. Le cas échéant, veuillez nous en informer par l’intermédiaire de la page Contactez-nous.
Jetez un coup d’œil à notre section Documentation supplémentaire pour en savoir plus sur la modélisation présentée dans RiskProfiler.
Nous tenons compte des pertes économiques, des dommages causés aux bâtiments, des blessures, des perturbations du logement, des perturbations du milieu de travail, des ménages déplacés, des besoins en matière de logement et de la production de débris. Tous ces coûts sont calculés en fonction des conditions de référence et des conditions propres aux bâtiments protégés contre les séismes.
Les conséquences liées aux perturbations, aux dommages aux infrastructures, aux autres répercussions sociales, à la déstabilisation potentielle et aux aléas secondaires comme les feux subséquents ne sont pas incluses.
Vous pouvez utiliser ces renseignements pour aider la collectivité à comprendre le risque sismique et à prendre des décisions éclairées en matière de réduction des risques. Ces renseignements, considérés en tenant compte de leurs limites et du contexte local, peuvent révéler des régions hautement prioritaires pour la réduction des risques, indiquer le risque sismique par rapport au risque d’autres dangers, et bien plus encore. Si vous utilisez les renseignements dans RiskProfiler, dites-nous comment à partir de la page Contactez-nous.
Jetez un coup d’œil à la section Passer à l’action sur le site Web pour obtenir des références utiles.
Oui! Vous pouvez télécharger les données ici.
Un scénario de séisme décrit un séisme potentiel et ses conséquences. Les scénarios sont définis par une magnitude, un emplacement et un type de faille, et sont élaborés relativement à des failles précises qui peuvent produire de grands séismes.
Lorsque plusieurs scénarios de séisme sont combinés, le résultat est appelé risque sismique probabiliste. Celui-ci représente les conséquences potentielles de tous les séismes qui peuvent se produire sur une période définie à partir des sources sismiques connues. Par exemple, une analyse du risque sismique probabiliste peut permettre d’estimer les pertes économiques annuelles moyennes dues aux séismes ou la perte économique qui devrait se produire environ une fois tous les 500 ans.
Le risque sismique probabiliste considère l’impact de tous les tremblements de terre possibles, sur une période de temps d’intérêt. Pour explorer le risque dans votre région, veuillez sélectionner un indicateur ci-dessous.